La période fiscale approche pour vous, particuliers et professionnels, mais peu de changements finalement.
Voici quelques aménagements à connaître :
Baisse de l'Impôt sur les revenus 2020 : la tranche à 14 % est abaissée à 11 % et l’application de la décote est renforcée.
Modification du plafond général de l'avantage en impôt résultant du quotient familial est porté à 1570 € pour chaque demi-part.
Limite de déduction des avantages en nature au profit d'ascendants : la limite de déduction des avantages en nature consentis par les contribuables à des ascendants ou à des personnes âgées de plus de 75 ans vivant sous leur toit est portée à 3 542 € ;
Avantage fiscal lié au rattachement d'enfants : le montant de l’abattement lié au rattachement au foyer fiscal d’enfants mariés ou pacsés faisant l’objet d’une imposition commune avec leur conjoint ou partenaire, ou d’enfants chargés de famille est porté à 5 959 €. La limite de déduction des pensions alimentaires versées à des enfants majeurs est portée au même montant ;
Plafond d'imputation sur le revenu global des déficits agricoles : le seuil des revenus nets non agricoles au-delà duquel les déficits agricoles ne peuvent plus s’imputer sur le revenu global est porté à 111 976 € ;
Maintien du plafond des dons ouvrant droit à une réduction d'impôt de 75 % : toujours 1000 €. Les versements supérieurs à 1 000 € ouvriront droit à la réduction d’impôt de droit commun, au taux de 66 % et dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Régime des sommes versées entre époux divorcés : les prestations compensatoires mixtes ouvrent droit à réduction d’impôt. Les versements en capital des prestations compensatoires mixtes (versée pour partie sous forme de capital et pour partie sous forme de rente) ouvrent droit à réduction d’impôt à condition que le capital soit versé dans les 12 mois du jugement ou de la convention de divorce.
Les sommes versées au titre de la contribution aux charges du mariage sont déductibles du revenu de l’époux débiteur, même lorsque le montant de la contribution n’est pas fixé ou homologué par un juge, à condition que les époux fassent l’objet d’une imposition séparée. Cette mesure s’applique à compter de l’imposition des revenus de 2020.
La demi-part supplémentaire en faveur des veuves d’anciens combattants est étendue aux veufs : La loi accorde la demi-part supplémentaire de quotient familial prévue à l’article 195, I-f du CGI à tous les conjoints survivants âgés de plus de 74 ans (et non plus seulement aux veuves) des personnes susvisées.
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